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mercredi 25 juin 2014

Si c'est une ville, c'est Paris...

Aujourd'hui, je préfère te prévenir, je ne te parlerai pas de couture...
Ne sois pas si déçue, le sujet n'est pas mal, et il me tient sacrément à coeur.

Je te parlerai de Paris!
Audrey Hepburn disait dans "Sabrina": "Paris is always a good idea", ce n'est pas parce-que je m'appelle aussi Audrey, aucun lien, mais je trouve qu'elle avait plutôt raison sur ce point.
Paris... Ce mot me met en transe, et en joie, incontestablement.

Tout se met à fourmiller dans ma tête, tout autant que sur le quai du métro de la ligne 4, un lundi matin à 7h10.
Je me revois ce lundi matin, à 25 ans, atterrir à la gare du RER de Garges-Sarcelles, absolument pas prête ni préparée à ce qui m'y attendait.

J'y ai pleuré dans cette ligne D certains matins, j'y ai eu peur quelquefois, j'y ai souri, et j'y ai ri et partagé des milliers de conversations avec des gens qui me sont restés chers, je crois à vitam eternam.

J'ai vécu trop de choses à Garges lès Gonesse, pour oser te dire que rien n'est éternel.
Ce qui est éternel, c'est la force que cette expérience m'a donnée, ce qui est éternel, ce sont les rencontres, les amitiés qui se sont liées.
Il n'y a qu'à voir, une collègue de Français que je n'avais pas vue depuis 3 ans maintenant, il a suffit que nous nous posions trente secondes dans un café de Saint-Jean de Luz, pour constater que rien n'avait changé.
Lorsque nous sommes montées à la capitale, nous étions des gamines, un peu beaucoup fofolles, nous croyions tout savoir mais nous ne savions rien, rien du tout de ces années qui ont fait de nous des femmes.

Nous avons arpenté ces rues, les vendredis, Montmartre, manger un bo bun, acheté rue des Abbesses chez le traiteur Vietnamien, sur les marches du Sacré Cœur.
Montmartre, te souviens-tu lorsque nous avions rencontré ces parisiens qui nous avaient amené boire du calvados à 7h du matin dans un tout petit bar et profiter du lever du soleil sur ces mêmes marches.
Il y a eu ces journées, où l'on faisait flamber la carte bleue sur les Champs Élysées ou rue de Rivoli.

Et aussi celles où après t'avoir traîné au Bon marché, parce-que c'est sublime et que c'est là que vont les vrais Parisiens, nous allions traîner et nous faire dorer la pilule au Jardin du Luxembourg.
Une fois même, un garde-champêtre m'a sifflée dans ce jardin parce-que je pédalais sur mon vélib.
Cela m'avait semblé incroyable, un garde-champêtre à Paris, qui pue, qui pète, qui prend...
On a eu notre période vélib, on ne voulait plus prendre le métro, on faisait tout Paris en vélib, tu avais tellement ri lorsque j'avais mis du cambouis sur mon superbe manteau rouge tout neuf, et moi j'avais envie de te frapper pleurer.
Nous allions ce jour là chez Lush, qui n'existait qu'à Paris à cette époque. Nous nous achetions des tas de trucs qui sentaient le bonbon, la vanille, le miel, on sentait l'odeur du magasin dès le début de la rue de Buci, tu te rappelles?

On s'était faites arrêter par la Police parce-qu'on avait brulé un feu rouge, on se sentait indestructibles et tellement importantes d'être profs en ZEP qu'on leur avait dit: "allez soyez sympas, ne nous mettez pas de prune, on fait presque le même boulot que vous", et c'était tellement vrai...
Nous n'en parlions pas souvent à la coloc de notre boulot, on voulait rire et se décontracter.
Et pourtant, bizarrement lorsque je repense à tous ces gamins qui avaient tant besoin de nous, je souris, je ris même, je suis parfois soulagée mais parfois nostalgique de me dire que plus jamais je ne revivrai tout ça.
Dans ta vie, tu le sais bien, lorsqu'il y a des très bas, il y a les très hauts qui vont avec.
Je ne sais pas si je préfère les montagnes russes ou la stabilité, c'est dingue cette réflexion, tu vois, on en sort pas indemne finalement!
Les gens disent, oui, ces petits jeunes qu'on envoie dans les cités, c'est pas juste, ils sont pas prêts.
C'est pas faux mais justement, on a plein d’idéaux , on a l'envie d'enseigner qui nous dévore, et surtout d'apprendre.
Et puis il y a les collègues avec qui nous vivions cette aventure, Ludo, Guillaume, Polo, Elo, Elise, Stéphanie, Caroline, Astrid, Nathalie, Rachid, Elsa, Marie, Xavier... Tant de personnes exceptionnelles qui ont et avec qui nous avons grandi...Puis ce matin de Septembre 2009 dans le 133, un regard, trois mots et  une évidence... Jojo.
Et puis, nous sommes quand même restées moins longtemps que certains.
Quoiqu'il en soit, je peux te dire que le fait de vivre à Paris m'a transmis la patience, l'hyperactivité,  et la tolérance.
Lorsque je vivais là haut, j'avais soif de tout, d'aller au musée de la paléontologie  au Jardin des Plantes, je voulais boire des mojitos à la fraise au bar Les Pietons rue de Lombard.
Je voulais manger un panini de chez le traiteur italien rue de Bucci, ou même une galette libanaise dans cette rue à côté de Beaubourg et la déguster sur le parvis de centre culturel si atypique.

Tu as remarqué comme lorsqu'on vit ailleurs, on retient tellement mieux le nom des rues.
Je pourrais continuer des heures, te parler des cerises que j'achetais rue de Montorgueil lorsque j'étais enceinte, ou même du restau de sushis rue de la verrerie.

Il y avait dans le marais ce mec qui avait un appart rue des Blancs manteaux et surtout les falafels rue des Rosiers dont j'avais fait tomber la moitié des boulettes rue de Rivoli.
Il y avait aussi le théâtre, et les petits spectacles, et le concert de Manu Chao à Bercy, tellement long, qu'on avait failli rater le dernier métro! 
On a découvert qu'on était bien plus citadines qu'on ne le pensait.

On a appris qu'il fallait éviter le regard des gens dans les transports, puis quand nous rentrions au petit matin, on oubliait tous nos réflexes, on riait, on parlait fort, on revenait le plus souvent du Pousse au Crime, notre QG à Saint Germains de Près. On ne se souvenait pas toujours de notre soirée mais on savait qu'on s'était éclatées, donc on y retournait encore et encore.

Et quand Djalil, l'épicier arabe nous voyait rentrer si tard, il boudait le reste de la semaine, ça ne lui plaisait pas!

Les gens te diront que Paris ça pue, parfois c'est vrai que dans le métro c'est pas génial, mais dehors, ça sent la diversité, ça sent l'effervescence, l'excitation, c'est fou, c'est dingue, c'est chic, c'est glauque, c'est beau, c'est rare, à Paris, tu passes de tout à rien, du rire aux larmes, du chagrin à l'espoir, tu ne peux pas y être indifférent et c'est cela qui me fascine.
On dira ce qu'on voudra, mais Paris a fait de moi ce que je suis, je me nourris et je me nourrirai toujours des différences des autres, de leurs richesses.
Paris m'a donné le sens pratique de tout de rien, elle m'a faite femme et rien que pour ça, je ne la remercierai jamais assez.
Il y a une chanson à ce propos qui retranscrit pas trop mal l'esprit de cette folle épopée, écoute là, tu vas voir, elle est mignonne.. Et puis si tu veux, j'ai gardé mon plan bleu si t'as besoin!



samedi 7 juin 2014

Mes petites commandes

Un truc un peu fou m'est arrivé...

J'ai eu mes premières commandes, et ce grâce au blog, et sans vouloir tomber dans le sentimentalisme marshmallow, je dois avouer que j'ai été touchée et flattée.

Ma première commande s'est avérée provenir d'Allemagne, de la part de Charline.
Charline c'était ma copine d'athlétisme quand j'avais 16 ans, elle était super forte au cross et 1500m et super belle, et puis j'ai déménagé  alors on s'est perdues de vue, mais grâce à Facebook, on a pu reprendre contact.
Du coup, lorsqu'elle  m'a commandé des petits chaussons Marie Léo pour sa petite Pénélope, ça m'a vraiment mise en joie! Je te raconte pas l'émotion à la poste au moment d'envoyer le paquet, j'ai limite failli l'assurer, et je n'ai pas pu m'empêcher de placer, euh oui, ça a de la valeur, c'est moi qui l'ai cousu!
Mon père fait tout le temps ça, c'est à dire qu'il rajoute toujours une petite phrase pour raconter sa vie à n'importe-qui, je râle, mais au final, je fais pareil!
Comme le matin de mon mariage où je vais acheter du pain et des chocolatines à la boulangerie, et qu'au moment où le boulanger me souhaite une bonne journée, je lui dis bien évidemment d'un air entendu: "oh oui, elle va être bonne, je me marie"... Non mais quelle imbécile heureuse!


En deuxième commande, c'est Pauline qui l'a passée. Et là, je peux te dire que pour moi c'est la consécration!
Pauline, c'était ma copine au collège. Pour te la décrire, à la rentrée de 6ème, Pauline portait un jean Chipie, une montre Swatch et des Palladium, et elle avait les cheveux longs blonds avec un tresse de coton perlé comme ça se faisait en 1992 et elle était toute bronzée.
Et moi, j'avais une frange de playmobil et sans doute une jupe culotte en velours et des collants en laine. La honte...
Ma mère était sympa face à mes jérémiades permanentes et mon mal-être pré-pubertaire constant, elle m'avait ensuite acheté un jean Lee, des Kickers et le même pull que celui que portait Hélène dans Hélène et les Garçons. Je ne me sentais plus avec ce gilet sur le dos!

Bref, je m'égare! Quand je te parle de consécration, c'est parce-que Pauline, c'était la star du collège, elle était trop fashion, alors qu'elle me demande de confectionner des choses pour sa petite Louise, quel bonheur!
Pauline avait envie d'un petit cardigan douillet et d'un legging, ainsi que d'une blouse et d'une petite paire de chaussons Marie Eloise. Nous nous sommes mises d'accord sur les couleurs dont elle avait envie, et après feu, la guerre!
Le seul bémol, c'est que je lui avais donné un délai de deux semaines, oubliant simplement que je partais en classe verte. Le délai n'était donc plus que d'une semaine, mais ça c'était mon problème.
De ce fait, tu ne verras qu'un petit teasing de tout cela car j'étais tellement juste que je n'ai pas eu le temps de faire de photos.



Le cardigan a été réalisé en molleton framboise de France Duval Stalla pour l’extérieur et en Liberty Betsy Porcelaine. J'ai modifié le patron afin d'avoir de jolis ourlets que tu ne verra pas sur les manches, et surtout pas de biais qui gratte sur l'encolure.
J'ai aussi réalisé un joli petit pantalon en jersey matelassé orageux.
Puis pour la tunique, j'ai littéralement dessiné le patron, avec des petits manches trois quarts. Elle est en Liberty Capel Sorbet, tu sais le superbe corail! J'y ai mis du passepoil glitter argent ainsi que des petits fronces pour donner de l'ampleur au vêtement.

A priori, j'ai fait une petite bêtise, je n'ai pas cousu mon étiquette Tarzan La Banane sur tous les articles, j'avais peur que ça gène ou gratte la petite Louise.
Mais après étude du cas, j'aurais du étiqueté chaque article, c'est la loi, et Pauline est avocate alors pas d'entourloupe!
Promis, je le ferai toujours maintenant!

Et puis, ensuite, ça a été l'engrenage, j'ai eu pas moins de 8 commandes de paires de chaussons, des Apple Stars, Des Star Dots, des Marie Betsy, Des Pocahontos, et deux nouveaux petits modèles.
Voici les petits nouveaux: Les noms sont encore absolument incroyables ridicules
Les Poudre de Perlinpinpin Pour France et deux autres petites filles

Les Cosmic Blue pour Paco qui a le même pied que son père, large!

Et grâce à vos commandes, je vais pouvoir m'acheter des chaussures de Trail.
Les voici tadam!
Les Salomon XA PRO 3D
 
Si tu ne sais pas ce que c'est, je vais te l'expliquer, et encore une fois, tu vas te dire que je suis franchement frappadingue.
Le trail en l'occurence au Pays Basque, consiste à monter un sommet (un col) en marchant très vite et à le redescendre en courant. Et souvent, il y a soit de la boue, soit de gros cailloux, alors il faut des chaussures spécifiques qui coutent un bras. Mais rien n'est trop beau pour ma 38ème nouvelle passion.
Voici donc ma nouvelle lubie, faire l'Hirukasko (2 sommets sur 3 suffiront sans doute)


Qui a dit que j'étais hyper-active? En tous les cas, je n'ai qu'une hâte, les chausser dès demain pour mon entraînement. Elles sont super confortables, et j'espère bien qu'elles et moi, nous vivrons des tas d'aventures montagnardes.
Donc, je me dois d'être reconnaissante, grâce à toi, et tes achats, j'ai pu m'offrir cette paire haut de gamme, qui va sans doute me permettre de me sculpter des jambes de rêves...
Je te remercie de ta confiance, c'est flatteur et tellement encourageant.
Pour finir, j'ai eu une commande un peu spéciale.
Il faut savoir que souvent, je me fais facilement berner, c'est pour cela qu'il y a dans ma jeunesse, quelques garçons qui m'ont fait marcher sur la tête, mais alors comme celui dont je vais vous parler jamais!
Ce fifrelin voulait des chaussons en cuir, un poil jaloux de toutes ces paires défilant sous ses yeux sans qu'il n'y en ait une qui ne lui soit destinée.
Je lui ai donc proposé de lui réaliser les cosmic blue, les armaggedon, sans succès hélas.
Monsieur voulait des voitures. J'étais pas forcément pour, déjà par flemme de réaliser les motifs et parce-que comme dirait Rodolphe mon fleuriste du mariage: "Less is more".
On est d'accord non?
Puis, j'ai évidemment cédé puisqu'il me fait faire tout et n'importe-quoi cet affreux!
Tant qu'il ne me quémande pas une casquette Spiderman ou un t-shirt Cars, l'honneur est sauf...
Je sais bien que malheureusement ce jour arrivera et je ne crois pas que je cèderai...quoique
Tu as du remarquer comme on a des idéaux lorsque l'on est enceinte..Oui mon enfant n'aura que des jouets en bois, il ne mangera que des légumes bio, je lui ferai faire des activités manuelles tous les mercredis après-midi. Et au final, tu finis par lui acheter des jouets en plastique fluo parce-qu'il adore ça, il mange des nuggets et des pom'potes car tu en as ras la casquette que les repas se terminent en pugilat et pour finir les activités manuelles, eh bien il les réalise sur l'ipad...
Bref, Voici les chaussons terminés:
Les chaussons Autonekito

Et puis finalement, au sourire qu'il a fait lorsque je lui ai donné la paire, ça valait bien la peine de se fouler un peu plus sur les motifs!
Je te souhaite un bon weekend, ma lectrice! bisous bisous!



mercredi 4 juin 2014

Julie Betsy Acte 2

Quoi? 3 semaines que je ne t'ai pas donné de nouvelles?!? Je te l'accorde, c'est un peu abusé, c'est vrai...
Mais comme tu le sais, au royaume de la mauvaise foi, j'ai toujours plus d'un tour dans mon sac Nat et Nin, tout abimé ( si un jour, il te prend une envie irrépressible de me faire un petit cadeau, tu sais ce qu'il te reste à faire. Enfin je dis ça, je dis rien...).
Bon déjà, j'ai pas mal avancé la baby box, qu'on pourrait désormais appeler la baby container, tellement elle compte d'objets.
Ensuite, j'ai eu une commande de chaussons de Charline, une commande de Pauline, et surtout je suis partie en classe verte.

Comment pourrais-je oublier cette délicieuse semaine en montagne?
Non vraiment, j'ai beau chercher, je ne sais pas ce que j'ai préféré entre la pluie diluvienne hebdomadaire (j'entends bien UN jour de répit), l'acrobranche ambiance Cliffangher où j'ai bien failli verser une petite larme, ou encore le rafting lorsque j'ai pris le casque d'une élève plein fer, me demandant si ma mâchoire n'était pas tombée à l'eau avec ma pagaie....
Ce que j'ai préféré et de loin, et je sens bien que tu vas rire, c'était de ramasser des crottes en randonnée avec le professeur de SVT pour les mettre dans des petites boîtes en plastique et trouver à qui pouvaient-elles bien appartenir grâce au livre spécialement conçu pour.
Tu vas être impressionnée, nous avons quand même ramassé des crottes de renard et de blaireau, et d'ours non ça ce n'est pas vrai.
C'était sympa quand même, tu connais ma propension à exagérer, quoiqu'il en soit, j'ai eu du mal à récupérer et j'ai pas mal bricolé alors bon, tu me pardonnes einh?

Concernant la baby container, j'ai poursuivi ma mission Betsy Porcelaine avec la réalisation d'une grande guirlande à fanions dans les tons coordonnés. J'y ai mixé pas mal de tissus différents qui bichent vraiment ensemble.
Toujours sur le même mur


Tu reconnaîtras sans doute le liberty Capel Sorbet qui est top canon laser, l'orageux à étoiles blanches de France Duval Stalla simple mais efficace, le première étoile menthe glacée de Motif Personnel, des lins de Cousette et d'autres chutes qui n'attendaient plus que ça d'être sublimées en petits fanions... Oula je m'emballe...
Pour info, tu pourras bientôt trouver ce type de guirlande à Biarritz chez La Petite Biarrote







j'ai également réalisé dans la foulée, un petit coussin nuage, dont j'ai piqué l'idée sur  alittlemarket
Je tiens par contre, à me justifier sur le fait que je ne suis pas une copieuse vendeuse.
C'est à dire que je ne vais pas voler l'idée d'une créatrice, la reproduire et la vendre tranquillou bilou.
L'offrir ou le faire gratis évidemment que oui, mais le vendre, me pose des problèmes de conscience, d'autant plus lorsque la créatrice vit de ça pendant que moi tous les mois, l'éducation nationale me verse quand même un salaire.
Tout ce que je vends est donc autorisé et réalisé selon mes idées personnelles et artistiques ( j'en fais trop là), voilà c'était la minute mea culpa, allez poursuivons!
Ce petit coussin m'a pris 15 minutes, c'est de la rigolade, tu dessines un nuage sur une fiche Bristol, tu le reportes sur le tissu, tu découpes, tu piques à la makina, tu bourres de ouate, tu mets ton petit mécanisme de musique ( ici la musique  d'Anastasia, je suis sûre que tu la connais, loin du froid de decemmmmmmmbreuh) et emballé c'est pesé, tu as ton petit coussin nuage!


Côté pile avec une petite étoile argentée

Côté face avec une petite étoile rose fluo


Et là, ça va se corser, Nous avons réalisé, oui Madame, à 4 mains, le mobile!!!
Julie avait envie de petits nuages, d'étoiles (mais pas trop pointues) et de petits oiseaux. J'ai fait semblant de savoir faire, comme à chaque fois, comme quand elle a évoqué l'idée de réaliser une turbulette!

Une turbulette? Oh j'en ai fait 256, pas de souci!  grosse menteuse... Un mobile avec des petites hirondelles, ahaha, une formalité!!!! que dalle
Alors écoute moi bien, si un jour, tu veux que je t'en fasse un, tu devras t'armer de patience, et donner un petit coup de main.

En toute objectivité, c'est long, il faut trouver les bons motifs sur Google images,  ensuite, choisir ton tissu, les reporter sur ton tissu, les coudre en faisant bien attention de ne pas coudre de traviole le ruban en satin ou le micro fil de coton perlé, tout ça, en jacassant copieusement avec Julie en même temps!
Quand je te dis que les femmes savent faire pleins de choses en même temps, c'est loin d'être un mythe!
Ensuite, il a fallu retourner la forme, quand c'était l'étoile, ou le nuage, ça allait mais lorsqu'il fallait retourner la queue de l'hirondelle, c'était plus compliqué, mais sans queue, nous nous sommes vite rendues compte que l'hirondelle ressemblait à une petite knaki, ça aurait fait bizarre sur le mobile quand même...ça aurait été un peu hors sujet, je pense.
Et à ce moment là de la réalisation, je me félicite encore d'avoir délégué les tâches ingrates, au petit personnel, c'est à dire ma belle sœur enceinte jusqu'au fond des yeux, sans pitié quoi!
Julie a donc rempli de ouatine toutes ces petites formes, j'imagine que ça n'a pas du être marrant tout le temps, et encore une fois, je pense à l'hirondelle.
Mais je sais au fond de moi, que le soir, elle contemplera le mobile, les yeux humides, émue d'avoir fait le plus gros du boulot. (Julie, si tu me lis, tu sais bien que j'en fais encore 10 caisses un peu trop)
Une fois son travail accompli, j'ai pu assembler tout ce beau petit monde et je dois dire que le résultat est plutôt sympathique.
Pas de panique, les rubans pendouillent car le mobile attend ses derniers réglages.


La fameuse petite hirondelle



Par contre, aucune remarque sur le horrible magnifique effet taloché du mur ne sera toléré


Ensuite, j'ai fait deux petites corbeilles en sergé et en Liberty Betsy, pour ranger les petites crèmes, le parfum, les chouchous (même si j'ai dit à une élève que les chouchous c'est ringard), bon les élastiques, les trucs de fille quoi, de mademoiselle! Pour le tutoriel, si tu souhaites en fabriquer toi aussi, je te conseille d'aller sur le blog de Sarah. C'est super bien expliqué, et en 15 minutes l'histoire est bouclée.

Seul regret, je pense qu'il vaut mieux utiliser de la toile de coton natté ou encore du tissu enduit, histoire de rigidifier le tout, car les corbeilles sont un peu flapi comme mes fesses...
Tu peux apercevoir les petits nouveaux: les Poudre de Perlinpinpin toujours plus

Et ici en premier plan, la sucette Pingouin tant plébiscitée pour mon petit chat



Concrètement, il me reste les bavoirs à réaliser, la housse de tapis à langer à parer d'un petit rectangle en éponge, et la maxi couverture à fermer.
La couverture est très douce puisqu'elle est doublée de minkee corail, je la garderai bien pour moi et les longues soirées d'hiver.
Cela dit, malgré mon 1m20, mes pieds dépasseraient alors je vais la laisser, tant pis. Tu la verras très bientôt, ne sois pas si impatiente!

Jeudi, nous devons réaliser le plafonnier de la chambre, assorti à tout le reste.
Si ce bébé ne sent pas la fleur, et de surcroit chic, puisque Du Liberty Of London, non vraiment, je n'y comprends plus rien!!!
Pour clore le spectacle, je ferai quelques petites surprises avec les quelques micros morceaux de tissus restant... Et là, mystère et boule de gomme!!!